Les arts et la créativité pour une résilience poétique.
Entretien avec Dre Marie Bagi
Nous avons rencontré la Docteure Marie Bagi qui œuvre pour la démocratisation de l'art sans en amoindrir la profondeur.
Musarthis Team
3/1/20251 min read


Voici un entretien où l’on parle de profondeur avec légèreté, d’accessibilité et de parité, dans une atmosphère simple, élégante et joviale. Un échange empreint de poésie humaine, aussi frais que le printemps qui semble déjà s’annoncer.
Vous vous intéressez à l’art depuis l’âge de 4 ans, Marie Bagi. Dans quel contexte êtes-vous tombée amoureuse de l’art ?
Ce fut un véritable coup de cœur, à 4 ans, dans un musée. J’étais aux Offices, à Florence, avec mes parents, lorsque la Naissance de Vénus de Sandro Botticelli m’a profondément marquée. Grandissant dans une famille amatrice d’art et entourée de grands-parents de cœur liés à ce milieu, j’ai très vite été attirée par toutes les formes artistiques, et pas seulement par la peinture. J’ai su très tôt que je voulais travailler dans l’art, mais sans être créatrice moi-même, car je n’ai pas cette patience. Mon rôle n’est effectivement pas de créer, mais de mettre en lumière ce que je vois et entends. Pour moi, l’art est un moteur puissant pour transmettre des messages sociétaux.
Après cette réponse, ma question vous paraîtra peut-être superflue, mais je vous la pose quand même (rires). L’art est-il, selon vous, un moyen d’engagement social et politique ?
(Rires) Oui, tout à fait! L’art permet de véhiculer de nombreux messages. Beaucoup d’artistes sont engagés politiquement et utilisent leur travail pour faire passer des idées.